La France abrite 800 000 hectares de vigne, la quantité des co-produits agricoles générée par l’activité de ces exploitations est évaluée à plus de 1,6 millions de tonnes par an. Les sarments de vigne représentent 93% de cette biomasse et les viticulteurs sont chargés de leur valorisation ou élimination. A ce jour, il n’existe pas de filière de collecte ou de traitement, les sarments sont brûlés ou broyés. Cependant, aucune de ces options ne conviennent, la première est interdite à cause de son impact environnemental et la seconde participe à la propagation des maladies de la vigne. Pourtant, leur teneur en cellulose, en lignine et leur porosité assurent aux sarments une résistance mécanique et thermique similaires à la chènevotte. Une fois broyés sous forme de granulats, les sarments de vigne pourraient alors intégrer la composition de matériaux de construction isolants, tels que les bétons biosourcés.
SARMENTYS II veut étudier cette nouvelle voie de valorisation pour les sarments de vigne en développant un isolant biosourcé à faible impact environnemental. Le projet répond aux enjeux inédits auxquels le domaine de la construction est actuellement confronté : proposer une solution éco-conçue qui corresponde aux exigences de la Réglementation Environnementale 2020.
Pour en savoir plus sur le projet, veuillez consulter la page du projet : "en construction".
Ce projet est porté par l'entreprise NEVEU, appuyés par les partenaires BUILDERS Ecole d'ingénieurs et ENTPE.
Le projet dispose d'un budget total de 626 870 euros dont 80% (499 944 euros) sont pris en charge par l'ADEME.